Source : Les Echos
Date : 13/09/2017
Journaliste : Catherine SABBA
[..] Plutôt qu’une diminution du taux de défiscalisation du Pinel, (12%, 18% ou 21 % du montant de l’investissement en fonction de la durée de location), le gouvernement devrait également opter pour un resserrage géographique dans les villes où la demande de logements est réelle et la plus forte.
La zone C, composée de villes de moins de 50.000 habitants situées hors des grandes agglomérations dont certaines disposaient d’un agrément dérogatoire - et discutable - accordé par un amendement de la loi de finance 2017, devrait d’abord sortir du dispositif.
Suivra la zone B2 un peu moins rurale. Environ 10 % des ventes sont réalisées dans ces deux secteurs.
La zone B1 (certaines grandes aggloérations et une partie de la seconde couronne parisienne) pourrait être ciblées ensuite... jusqu’à la suppression totale des aides y compris dans les grandes villes et les zones tendues (zone A et Abis: Paris et 76 communes de son agglomération, la côte d’Azur et le Pays de Gex à la frontière suisse), selon certaines sources.
« Avant de les réintroduire, comme à chaque plan de relance », estiment d’autres observateurs. « Traditionnellement, le coup de rabot donne un coup d’arrêt au marché. Cette mesure aurait sans doute un effet moins négatif. Après tout, le gouvernement donne un bon signal : des investissements plus vertueux pour le territoire et plus sûrs pour les acquéreurs », commente Franck Vignaud, directeur du Laboratoire immobilier, spécialiste de ces marchés.
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