Malgré un ralentissement de la demande, les prix de l'immobilier neuf continuent de grimper à un rythme quasi historique, selon le dernier baromètre des prix du Laboratoire de l'Immobilier.
Malgré une baisse notable de la demande, les prix de l'immobilier neuf continuent d'augmenter, créant ainsi une crise dans ce secteur. Selon le Laboratoire de l'Immobilier, spécialiste de l'analyse de ce marché, les prix affichent une hausse à un rythme presque historique, malgré les coûts de construction en constante augmentation.
Ce paradoxe se manifeste dans le marché du logement neuf, où la demande diminue tandis que les prix restent élevés, voire en augmentation. Avec une moyenne de près de 5 600 euros par mètre carré, le Laboratoire de l'Immobilier observe une hausse des tarifs moyens de plus de 6,5% sur un an pour les logements neufs. Cette augmentation est due à la fois à la cherté des terrains et à l'impact croissant des nouvelles normes environnementales.
La mise en place de la norme RE2020 entraîne des coûts supplémentaires, avec désormais 40 à 50% des offres adaptées à cette norme. Paris reste la ville la plus chère de France, avec des prix dépassant les 14 000 euros par mètre carré dans le neuf, soit une hausse d'environ 7% par rapport à l'année précédente. Les prix augmentent également rapidement à Lyon et Nice, bien que restant deux fois moins élevés qu'à Paris.
En dehors des grandes métropoles, ce sont les villes de taille moyenne, notamment les "villes cathédrales" comme Tours, Amiens, Rouen ou Angers, qui enregistrent les hausses de prix les plus importantes, flirtant avec les 8%.
Ces hausses vertigineuses se produisent presque partout, en raison également de la rareté de l'offre. Le Laboratoire de l'Immobilier constate une diminution de 30% des références de biens proposés à la vente par rapport à l'année précédente.
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