Nos études de marché s'appuient sur une kyrielle d'indicateurs qu'il est important d'étudier de manière globale pour évaluer la pertinence d'un projet immobilier. Intéressons-nous aujourd'hui à un indicateur peu connu : la variation du nombre de logements rapportée à la variation du nombre de ménages sur la même période (entre 1999 et 2017).
Pour qu’un marché soit équilibré, il faut environ 1,1 à 1,2 logement pour chaque nouveau ménage afin de répondre :
Un ratio faible (0,8 par exemple) signifie que le nombre de nouveaux logements produits sur la période est insuffisant pour satisfaire la demande.
A l’inverse, un ratio élevé (1,9 par exemple) indique que l’on a construit beaucoup plus de logements qu’il n’y a eu de demande, ce qui peut être un signe de suroffre.
Notons que sur les secteurs touristiques, une partie de cette production peut être absorbée par le marché des résidences secondaires, ce qui tempère cette impression de surproduction. A l'image de la ville d'Antibes (avec 3,45 logements par ménage)
12 communes de ce top 15 appartiennent à la petite couronne d'Ile-de-France, traduisant la tension immobilière sur ce marché :