Deux chercheurs : Tristan-Pierre Maury (Professeur d’économie, et chercheur à l’EDHEC) et Kevin Beaubrun-Diant (Maître de conférence et Chercheur au Laboratoire d’Economie de Dauphine) démontrent dans leur étude que les investisseurs institutionnels devraient augmenter la part consacrée à l’immobilier notamment résidentiel dans leur portefeuille afin d’augmenter leurs rendements.
Depuis les années 1990, les investisseurs institutionnels (également désignés par le terme de « zinzins ») se sont fortement désengagés de l’immobilier d’habitation du fait de la baisse de la rentabilité et des nombreuses contraintes qui caractérisent ce segment de marché. En 2015, Ils ne détenaient seulement que 1,6 % du parc locatif privé.
Pourtant, les chercheurs Tristan-Pierre Maury et Kevin Beaubrun-Diant démontrent dans une étude, via l’application de la méthode ALM (Asset and Liability Management), que pour un couple rendement / risque intéressant, l’allocation optimale devrait comporter une part supérieure à 40 % dans l’immobilier (dont 30 % dans les logements) contre 4 % actuellement.
Ils démontrent également que pour une duration de 11 ans, la part du résidentiel est d’autant plus forte que l’aversion au risque est faible. Plus généralement, plus la duration est faible et plus l’allocation optimale de logement est forte. De quoi encourager les investisseurs privés à revenir sur le marché locatif privé.
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